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Jean-Louis Étienne (1965, Liège) est le spécialiste de l'auteur fantastique Thomas Owen (pseudonyme de Gérald Bertot, Louvain 1910 - Etterbeek 2002). Nous lui parlons de cet auteur belge francophone. OOTW: Cher Jean-Louis, comment avez-vous découvert l'œuvre de Thomas Owen ? Et vous souvenez-vous de l'histoire ou du roman d’Owen que vous avez lu pour la première fois ? Jean-Louis: Adolescent, je lisais Edgar Poe, René Barjavel et des “Série noire” françaises. J’ai ensuite découvert la collection “Marabout fantastique” grâce à laquelle je suis devenu un inconditionnel de littérature fantastique. J’ai découvert Owen en même temps que Jean Ray chez les bouquinistes. . OOTW: Qu'est-ce qui vous fascine exactement dans les livres et les histoires de Thomas Owen ? Quels sont les éléments qui vous paraissent les plus marquants ? Jean-Louis: Je pense à cette cette phrase de Jean Ray, dans la préface aux Chemins étranges de Thomas Owen: Il [Owen] prend le lecteur par le bras pour une promenade innocente dans l’intention perverse de lui fausser compagnie une fois face à l’épouvante” Owen, quant à lui, disait à propos de son ami Jean Ray: “Avec lui, le monstre enfonce la porte. Chez moi, il souffle un peu de fumée à travers la porte”. En fait, plutôt que la peur, les contes d’Owen sèment le trouble. Il joue avec son lecteur, non sans un soupçon de sadisme. L’auteur maîtrise l’art de la litote: pas un mot de trop pour un effet maximal. OOTW: Quel roman ou recueil de nouvelles de Thomas Owen recommanderiez-vous à quelqu'un qui n'a encore rien lu de lui ? Et pourquoi précisément cette édition ? Jean-Louis: Je consillerais l’anthologie Le Livre noir des merveilles (Casterman, 1980) rassemble trente nouvelles fantastiques parues entre 1943 et 1978, depuis ses premiers contes salués par Jean Ray jusqu’aux nouvelles inspirées par les tableaux de Gaston Bogaert. Le choix des contes a été fait par l’auteur lui-même. Je peux mentionner aussi ses Oeuvres choisies (La Renaissance du livre, 2000) qui contient "La Cave aux crapauds" et "Le Tétrastome" (un récit fantastique écrit à la première personne et d’inspiration largement autobiographique, et ses principaux romans, couronnés par des prix littéraires: Le Jeu secret et Les Grandes Personnes. Ces livres sont épuisés, uniquement disponibles sur le marché de l’occasion. Les ouvrages neufs sont: La Truie, Le Jeu secret, Hôtel meublé (Labor), Contes à l’encre de la nuit (Mijade), L’initiation à la peur (Rivages), La Cave aux crapauds et autres contes étranges et Cérémonial nocturne (Terres de brume), La Porte oblique (Murmure des soirs). OOTW: Dans quel genre Thomas Owen est-il le plus fort : le policier ou le fantastique ? Et aimez-vous les mélanges de ces deux genres, qu'il a aussi parfois écrits ? Jean-Louis: Les premiers textes de Thomas Owen étaient de courts romans policiers à l’humour assez noir dans lesquels ilé égratine ses contemporains qu’il s’agisse des “Swings” (mouvement de jeunes rebelles durant l’occupation, proche des “Zazous” français (Un crime “swing”ou les milieux de l’art (Le Nez de Cléopâtre). En 1942-1943, l’atmosphère de ses romans est empreinte de fantastique: « Il n'y avait aucun doute. Cet être n'était pas de ce monde. Il y avait en lui quelque chose de glaçant, de malfaisant, de démoniaque… Nazim Sobol. Et il épela, lentement, d'un ton lugubre: - N... comme Nécrophage. A... comme Alibi. Z... comme Zombie. I comme... Ichor. M comme... Mandragore. S comme... Sanguinolent. O comme... Ossement. B comme... Bacille. O comme... Obsèques. L comme... Les oiseaux... » (L’initiation à la peur, Les Auteurs associés, 1942). Dans Hôtel meublé (Les Auteurs associés, 1943), on croise, dans une amosphère glauque, un vieil usurier, un acteur cabotin, un laveur de cadavres une voyante extra-lucide et un photographe d’enfants morts. C’est à cette époque qu’Owen publie ses premiers contes fantastiques dans deux ouvrages: Les Chemins étranges ( De Kogge, 1943, préfacé par Jean Ray) et La Cave aux crapauds (La Boétie, 1945). OOTW: Quelle est, selon vous, la meilleure nouvelle de Thomas Owen ? Et pourquoi ? Jean-Louis: Le meilleur, je ne sais pas, mais en tout cas un de mes préférés: “Les retrouvailles”, paru en 1972 dans le recueil La Truie. Il est difficile d’expliquer le contexte sans risquer de déflorer l’histoire: L’auteur a écrit la nouvelle après le décès inopiné de son épouse. On y voit un message d’espoir et des descriptions qui rappellent les articles du critique Stéphane Rey. Une autre, bien différente est “La colère”, paru dans un recueil intitulé Les Sept Péchés capitaux. Des frères siamois ont des caractères bien différents… Un jour, le débonnaire se rebelle contre son frère et lui plante une paire de ciseaux dans le cœur… et est épouvanté par la masse inerte qui pend accrochée à son corps. Un exemple de la cruauté dont Owen est capable! OOTW: Vous avez votre propre maison d'édition, Au Quai de Rhum. Quelles sont les éditions de Thomas Owen dont vous vous occupiez auparavant ? Et dans quelles langues ? Jean-Louis: “Au Quai de Rhum” est né grâce à Thomas Owen: En 1995, je lui ai offert une plaquette reprenant quelques articles et deux contes destinés à une association francophile tchèque. “Au Quai de Rhum” est un clin d'œil à la “Rhum Row” chère à Jean Ray ainsi qu’une référence au Quai de Rome à Liège, un des plus beaux paysages de la ville. Je publie des plaquettes au format A-5 à, en moyenne, une quinzaine d’exemplaires ainsi que des catalogues à prix marqués, souvent préfacés par des spécialistes du genre. D’Owen, j’ai publié une nouvelle intitulée « Dr. Babylon kwam voorbij » traduction en néerlandais de Roger d’Exsteyl –il s’agit de l’histoire « Passage du Dr. Babylon » (De Gezellen van de Angst. Herk-de-Stad, Brems, 1968)– ainsi qu’un court article d’Owen sur Jean Ray traduit en russe et en géorgien. J’ai aussi publié des inédits de Jean-Baptiste Baronian, Henri Vernes, Nadine Monfils et Frank Roger. Je m’efforce maintenant à publier des articles et critiques dans une petite collection intitulée Deux livres de Thomas Owen et des articles sur le fantastique belge en version bilingue français-russe. OOTW: Que pouvez-vous nous dire de vos rencontres avec Thomas Owen ? Jean-Louis: En 1993, un ami qui travaillait dans l’édition m’avait donné l’adresse postale de Thomas Owen. Après une longue hésitation, je lui ai fait part de mon enthousiasme à la lecture du Tétrastome (Lefèbvre et Gillet, 1988). C’était le 8 décembre, il m’a répondu immédiatement. Rendez-vous fut pris pour début janvier. Comme l’a écrit Nadine Monfils: « J’étais devant sa porte, pas très à l’aise sous une immense glycine”. Je fus acceuilli par le maître des lieux, accompagné de la fidèle Gustavine, sa gouvernante depuis 1942. Owen recevait ses invités dans un salon-bureau cossu au premier étage. Il était amusé et curieux de ses visiteurs et j’ai dû répondre à ses questions durant la majorité de l'entretien, qu’il limitait, d’une façon autoritaire, à deux heures. A cette occasion, j’ai appris la publication du recueil La Ténèbre et du premier volume de ses Oeuvres complètes. (Claude Lefrancq, 1994). Nous nous sommes quittés en nous donnant rendez-vous à la Foire du livre de Bruxelles. Par la suite, je lui rendais visite en moyenne deux fois par an chez lui à Schaerbeek. Je le rencontrais lors de conférences, de vernissages et autres manifestations (je pense entre autres au “Coups de cœur à Thomas Owen”, une exposition en avril 1998, qui a rassemblé des œuvres de plus de 200 artistes. Owen m'a aussi présenté à ses amis, écrivains et peintres, avec lesquels je suis resté en très bons termes. Le dernier rendez-vous avec Owen fut pour ses funérailles, le mercredi 6 mars 2002, à l'église de la Sainte-Famille à Schaerbeek. Après la cérémonie, j’ai fait la connaissance d’André Verbruggen, Président de l’Amicale Jean Ray. OOTW: Vous disposez d'une vaste collection d'œuvres de Thomas Owen. Comment constituer vous-même une telle collection ? Jean-Louis: Une bonne nouvelle: il est possible de se constituer une collection des œuvres de Thomas Owen sans bourse délier. Voilà sans doute le seul avantage de la traversée du désert que traverse l’auteur depuis son décès en 2002. Les “Marabout” sont très courants, les éditions de la guerre se négocient aux alentours de quelques dizaines d'euros. Lorsqu’un grand papier est proposé en vente publique, son prix reste fort raisonnable. Deux titres de Jean Ray ont été tirés à un nombre réduit d’exemplaires: Le Coffret (L’Atelier du livre, 1958) à 300 exemplaires et Jean Ray l’insaisissable (Dynamo, 1965). Le tirage est de onze exemplaires sur hollande impérial et quarante exemplaires sur vélin. Les Maisons suspectes (Jacques Antoine, 1976), la première collaboration entre Thomas Owen et Gaston Bogaert est assez recherchée. Signalons l’existence d’un exemplaire unique, relié cuir et accompagné d’un dessin original et d’une lithographie a été acheté par l’industriel Carlo De Poortere à sa parution. OOTW: Vous avez également écrit un livre sur Thomas Owen, et plus particulièrement sur sa relation avec l'auteur gantois Jean Ray/John Flanders. Ce livre, intitulé "Jean Ray / Thomas Owen. Correspondances littéraires", a été publié par les Presses universitaires de Valenciennes en 2016. Comment ce livre a-t-il vu le jour ? Qu'est-ce qui l'a motivé ? Combien de temps y avez-vous travaillé ? Pouvez-vous nous faire part d'une découverte que vous avez faite lors de vos recherches pour ce livre ? Jean-Louis: Ah oui! Voilà une longue histoire… De 2009 à 2011, sur proposition de Jacques De Decker et Jean-Baptiste Baronian, j’ai classé les archives de Thomas Owen. Elles avaient été entreposées chez le fils de l’auteur, un brocanteur habitant le Condroz. J’y ai trouvé la correspondance de Jean Ray et de sa fille Lulu à Owen, des livres de Jean Ray dédicacés et de nombreux autres documents. Je travaillais en même temps sur une biographie d’Owen écrite avec Baronian. L’ayant-droit ayant refusé notre projet en dernière minute, je me suis servi de mon projet et de la documentation disponible pour écrire un livre sur les liens amicaux qu’entretenaient Jean Ray et Thomas Owen. Mon idée était de publier une plaquette d’une cinquantaine de pages dans aux éditions de l’Amicale Jean Ray. De mois en mois, L’ouvrage prenait de l’importance et a intéressé Arnaud Huftier, qui m’a proposé de le publier aux Presses universitaires de Valenciennes. En combien de temps ais-je écrit le livre? J’estime avoir pris trois ans. Je travaillais trois heures par jour. Je voyageais beaucoup à l’époque et mon tapuscrit me suivait partout. Je me souviens l’avoir oublié une fois dans le train à destination de Francfort. Quelle ne fut pas ma surprise, sur le chemin du retour, de voir le chef de train me le remettre sur le quai! L'accueil du livre a été excellent, un critique a mis en exergue le bon choix du titre. Rendons à César ce qui est à César: le titre m’a été proposé par Johnny Bekaert, directeur des éditions Poespa et cheville ouvrière de l’Amicale Jean Ray. OOTW: Dans quels pays Thomas Owen est-il connu ? Est-il souvent traduit ? Comment pensez-vous que nous puissions encourager davantage de néerlandophones à connaître son œuvre ? Jean-Louis: Connu uniquement en Belgique à ses débuts, Thomas Owen publie en France grâce à Jean Ray, qui avait des relations aux éditions Opta (Mystère Magazine et Fiction). Sa première nouvelle paraît fin 1951. L’année suivante, il est le lauréat belge du concours “Les 56 meilleures Nouvelles (nouvelles) du Monde” et est ainsi traduit en anglais, allemand, néerlandais, danois, norvégien, suédois, grec, hébreu, turc, finnois et portugais. En dehors de cela, la première traduction d’Owen est parue en Italie en 1964. Par la suite, il a été traduit en allemand, en chinois, espagnol, grec, italien, hongrois, néerlandais, brésilien, roumain et russe. Dès les années 1980, des recueils de nouvelles paraissent en allemand, anglais, et italien, par la suite en japonais, russe et roumain. Je tiens à mettre l’accent sur le travail réalisé par les universités d’Aachen, Bologna, et Cluj-Napoca. Mme Neuschschäfer, Soncini, Pop et Stanciu qui ont étudié et traduit les œuvres d’Owen. J’ai eu l’occasion de les rencontrer: elles m’ont offert des documents précieux, Anna Soncini a rédigé un texte sur le centenaire d’Owen tandis que, avec Alexandra Stanciu, j’ai participé au débat organisé par l’Académie royale de Littérature. Madame Neuschäfer m’a offert – peu avant son décès – une version améliorée d’un de ses articles, qui est devenu la postface de mon livre. La réception d’Owen en Russie mérite notre attention: Près de 150 textes ont été traduits, dont quatre romans. Owen est surtout connu depuis le succès de de Jean Ray dû aux efforts de Evgeniy V. Golovin et Aleksander G. Dugin. J’ai le privilège – grâce à André Verbrugghen – de connaître le traducteur “historique” de Jean Ray et Thomas Owen: Arkady M. Grigoriev traduit Jean Ray depuis 1968; nous avons longuement discuté de son recueil Immeuble de rapport, traduction de Hôtel meublé! Revenons sur la question de la publication de Owen en néerlandais: Il me semble subir le même sort que Hubert Lampo, qui n’a connu que deux traductions en français, à l’initiative du directeur des éditions “L’Âge d’homme, Vladimir Dimitrijević, éditeur…serbe de Lausanne! A l’heure actuelle, il n’existe que que deux traductions d’Owen en néerlandais une par Roger d’Exsteyl (“Dr Babylon kwam voorbij”et une de DannY De LaeT (“Le pied”.) Dans son anthologie Land van Griezel (Reinaert, 1976), Albert Van Hageland publie des textes de Claude Seignolle, Edgar Allan Poe et Guy de Maupassant, mais pas d’Owen qu’il réserve à son anthologie 13 Histoires de sorcellerie (Marabout, 1975). Ce fut une grande déception pour l’auteur de n’avoir pas été reconnu par le lectorat flamand. Owen était parfaitement bilingue, il a préfacé et traduit Walter Beckers et Hugo Raes. Sincèrement, je serais heureux de voir un receuil de Thomas Owen dans les vitrines des libraires flamands. J’y verrais la fin d’une sorte d”injustice”, tout comme j’applaudirais à des traductions de Johan Daisne, Hubert Lampo ou Eddy C. Bertin. La littérature fantastique flamande est riche et vivante, j’en veux pour preuve les initiatives de Poespa (“In Tenebris”) et de nombreux acteurs, plus discrets, mais très actifs. Le nombre de traductions montre que l'œuvre de Thomas Owen ne se heurte pas à des barrières culturelles, il fait partie des classiques. Les seules conditions, pour apprécier l’auteur, sont d’accepter qu’il manipule le lecteur, joue au chat et à la souris, non sans une pointe de sadisme. La seconde est de considérer le fantastique selon la définition de Roger Caillois: “l’irruption de l’insolite dans le quotidien”. Le tort du fantastique actuel est de rendre “acceptable” une pléthore de vampires ou zombies dans l’univers quotidien et de surenchérir dans l’horreur. Avec un auteur tel que Thomas Owen, il n’est pas exagéré de dire qu’il rend ses lettres de noblesse à la littérature fantastique. OOTW: Y a-t-il des auteurs (à part Jean Ray) que vous pourriez comparer à Thomas Owen en termes de style ou de thème ? Jean-Louis: Oui! Il y en a d'ailleurs beaucoup. La raison en est que, pour reprendre les termes de Jean-Claude Smit-le-Bénédicte, Owen était extrêmement encourageant avec les jeunes auteurs (et les artistes en général). Il a écrit une cinquantaine de préfaces ou postfaces pour des écrivains et autant sinon plus pour des artistes sous le pseudonyme de Stéphane Rey. Dans les années 1980, de jeunes auteurs se sont rapprochés d’Owen, sans flagornerie ni imitation, principalement autour de la revue “Magie rouge” et du Centre d’art d’Ixelles. Signalons également Patrick Verlinden, que Henri Vernes a comparé à Owen, Alain Magerotte, qui a découvert le fantastique avec La Cave aux crapauds ou Michel Rozenberg, lauréat de deux prix littéraires. OOTW: Thomas Owen a également été critique d'art sous le nom de Stéphane Rey. Comment évaluez-vous sa contribution en termes d'appréciation de l'art ? Et pour quel type d'art Owen avait-il une préférence personnelle ? Jean-Louis: Le pseudonyme “Stéphane Rey” est apparu en 1933 dans le quotidien Le Vingtième siècle. Il est né suite au mécontentement de ses employeurs qui pensaient que les écrivains n’étaient pas des gens sérieux! En 1941, il a utilisé ce pseudonyme pour signer deux romans policiers: Gordon Oliver mène l’enquête (Les Heures bleues) et Ce soir, huit heures (Le Jury). Dans le second roman, l’enquêteur se nomme… Thomas Owen, il est devenu le dernier pseudonyme de l’auteur. À propos de ses pseudonymes, j’ai eu la chance d’en découvrir un troisième: Monsieur Arsène, qu’il a utilisé pour écrire une chronique de 1936 à 1940. Stéphane Rey est le pseudonyme qu’il a principalement utilisé pour ses écrits sur l’art: des critiques dans Le Vingtième siècle, Le Phare, La Libre Belgique, L’Echo de la Bourse et bien d’autres. De 1933 à 2002, il aurait écrit plus de 25000 critiques. Stéphane Rey s’intéressait principalement à la peinture figurative Peu influencé par les modes, il s’est fait un ennemi mortel de René Magritte, à qui il reprochait de peindre (mal) les vues de ses amis surréalistes. Il était par contre très ami avec Paul Delvaux, Leonor Fini et a eu des échanges épistolaires avec James Ensor. Parmi les artistes préférés de Stéphane Rey figurent ceux qui ont collaboré avec Thomas Owen: Gaston Bogaert et Maria Noppen de Matteis. Citons également Désiré Roegiest, artiste pluridisciplinaire qui a beaucoup aidé à la notoriété de l’écrivain. Owen a beaucoup écrit sur Benn, peintre biblique qui a exécuté de nombreux portraits de l’écrivain. Sans oublier, entre autres, le peintre italien Armodio dont les œuvres explorent un univers onirique représentant souvent des natures mortes et Salvatore Gucciardo, de Marcinelle, dont l'oeuvre explore les galaxies où règnent des demi-dieux mi-hommes mi-machine.
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AuteurFinn Audenaert rapporteert uit randgebieden van Archives
Februari 2024
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